Gagner une majorité de personnes députées, former un gouvernement, c'est là un des objectifs de QS. Mais ce ne peut pas être le seul, car en même temps, comme parti de gauche nous aspirons à des changements structurels, nous continuons à vouloir changer le monde, travailler à la naissance d'un autre monde. Or pour y arriver, il faut se donner les moyens d’affronter les résistances et les pouvoirs de tous ordres.
C'est là peut-être l'originalité de la voie que nous défendons ici : ne pas minimiser la scène électorale – et par conséquent les espaces que nous réserve encore la démocratie représentative –, mais en même temps ne pas s'y cantonner ou s'y enfermer, en combinant étroitement à l'intervention électorale nécessaire un formidable travail de mobilisation des mouvements sociaux et de la société civile du Québec. Et cela pour nous donner une meilleure prise sur les rapports de force sociopolitiques qui, aujourd'hui, définissent les espaces de liberté et marges de manœuvre de chacun dans la société du Québec.
En fait ce que nous nous employons à constituer et bâtir dans tous les espaces possibles de pouvoir, c'est un contre-pouvoir alternatif, « un pouvoir contre-hégémonique » susceptible de se faire reconnaître et s'imposer non seulement au parlement, mais aussi dans la société toute entière. Comme une force sociale et politique alternative que l'on peut faire croître progressivement et qui par sa puissance grandissante peut commencer à imposer de véritables ruptures avec les consensus néolibéraux.
Cette force ne pourra s'imposer réellement au parlement et au gouvernement (en constituant par exemple un groupe de personnes députées QS majoritaire au parlement) qu'à la condition qu'elle puisse en même temps s'enraciner dans la société entière. Et ainsi contrebalancer le pouvoir hégémonique des grands groupes financiers et économiques qui aujourd'hui règnent, via le néolibéralisme, pratiquement sans partage.
En même temps, on veillera à l'interne, au sein même du parti, à renforcer partout où cela est possible des mécanismes de démocratie représentative et participative interne, des mécanismes de reddition des comptes. C’est le meilleur rempart afin que QS demeure bien ce projet de transformation sociale tel qu’élaboré collectivement. C’est aussi la seule manière de faire de QS lui-même un parti inclusif, vivant, représentatif de toutes les couches de la société et reflet des aspirations de changement de la société entière.
C'est ce qu'on pourrait appeler la voie de « la rupture démocratique ». Car il n'y aura pas de changements de fond, de changements structurels, sans des ruptures, c'est-à-dire sans des changements de cap importants, des remises en cause radicales des modèles de propriété, de production, de consommation et de développement qui sont les nôtres aujourd'hui.
Mais en même temps, il s’agit de ruptures démocratiques. C'est-à-dire des ruptures qui sont le fait de larges majorités dans la population et qui correspondent à des mouvements de fond de la société entière.
C'est là peut-être l'originalité de la voie que nous défendons ici : ne pas minimiser la scène électorale – et par conséquent les espaces que nous réserve encore la démocratie représentative –, mais en même temps ne pas s'y cantonner ou s'y enfermer, en combinant étroitement à l'intervention électorale nécessaire un formidable travail de mobilisation des mouvements sociaux et de la société civile du Québec. Et cela pour nous donner une meilleure prise sur les rapports de force sociopolitiques qui, aujourd'hui, définissent les espaces de liberté et marges de manœuvre de chacun dans la société du Québec.
En fait ce que nous nous employons à constituer et bâtir dans tous les espaces possibles de pouvoir, c'est un contre-pouvoir alternatif, « un pouvoir contre-hégémonique » susceptible de se faire reconnaître et s'imposer non seulement au parlement, mais aussi dans la société toute entière. Comme une force sociale et politique alternative que l'on peut faire croître progressivement et qui par sa puissance grandissante peut commencer à imposer de véritables ruptures avec les consensus néolibéraux.
Cette force ne pourra s'imposer réellement au parlement et au gouvernement (en constituant par exemple un groupe de personnes députées QS majoritaire au parlement) qu'à la condition qu'elle puisse en même temps s'enraciner dans la société entière. Et ainsi contrebalancer le pouvoir hégémonique des grands groupes financiers et économiques qui aujourd'hui règnent, via le néolibéralisme, pratiquement sans partage.
En même temps, on veillera à l'interne, au sein même du parti, à renforcer partout où cela est possible des mécanismes de démocratie représentative et participative interne, des mécanismes de reddition des comptes. C’est le meilleur rempart afin que QS demeure bien ce projet de transformation sociale tel qu’élaboré collectivement. C’est aussi la seule manière de faire de QS lui-même un parti inclusif, vivant, représentatif de toutes les couches de la société et reflet des aspirations de changement de la société entière.
C'est ce qu'on pourrait appeler la voie de « la rupture démocratique ». Car il n'y aura pas de changements de fond, de changements structurels, sans des ruptures, c'est-à-dire sans des changements de cap importants, des remises en cause radicales des modèles de propriété, de production, de consommation et de développement qui sont les nôtres aujourd'hui.
Mais en même temps, il s’agit de ruptures démocratiques. C'est-à-dire des ruptures qui sont le fait de larges majorités dans la population et qui correspondent à des mouvements de fond de la société entière.
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